Hommage à Louis Fasulo par René Cros Saget

Publié le par amicale

 

Adieu Loulou

C'est avec beaucoup de tristesse, que nous avons assisté aux obsèques de Louis Fasulo.

Cros Saget Fasulo 10001Durant cette triste cérémonie une foule de souvenirs me sont revenus en mémoire. En1970, je faisais mes débuts de « banquier » au Service Caisse en compagnie des Gilbert Grasso , Eliane Rampon, Marc Coste et autres . A l'époque Louis était Chef de caisse avec Yves Bertran, comme Sous -chef. En pensant à ces débuts, je me souviens de mon premier « grand pointage» où j'avais oublié de marquer au crayon les sommes annoncées ... ! Je revois encore l'air catastrophé de Louis se frappant le front de sa main, dire de son inséparable accent pied noir « Cros Saget Fasulo 10002catastrophe, il n'a pas pointé, il faut tout recommencer !» . Je vous laisse imaginer mon air penaud en balbutiant quelques excuses ...

Nous avions aussi, souvent l'occasion d'effectuer les « grands pointages » de fin de mois et durant ceux-ci nous allions dîner au bistro, en face la SMC . A chaque fois le cassoulet était à l'honneur, ceux qui étaient là s'en souviennent sûrement, à tel point que l’on comptabilisait nos pointages non pas en heures mais en cassoulets ... !

Je me souviens aussi de son expression favorite  Cros Saget Fasulo 10003lorsqu'une erreur se glissait dans nos arrêtés de caisse « qu'est-ce que c'est ?,  encore un saucisson ...! »

 A ce sujet ma dernière anecdote sera le souvenir de son départ à la retraite le 4 janvier 1980.

Après le discours d'usage de Monsieur Xamma notre Directeur, à mon tour  j'ai prononcé quelques mots.

C'était à peu près cela: « Cher Monsieur Fasulo, en souvenir du bon temps des saucissons et à l’occasion de votre départ, nous avons décidé avec mes camarades, de vous faire un petit cadeau. Et sur ce, l'ami Alain Reixach lui présenta une énorme rosette de Lyon qui devait bien mesurer 50 cm . Je revois encore l'émotion qui envahit Louis (il me l'avoua plus tard) à la vue de cette superbe pièce de charcuterie .

Je voudrais, clore mon hommage en rappelant aussi certaines soirées chez Louis où nous suivions les matchs de foot en coupe d'Europe . Que de bons moments passés en ces occasions où parfois nous parlions de son Algérie natale connue à Bône durant mon service militaire et que j'avais découverte et aimée malgré de douloureuses circonstances ... !

A présent je n'ai qu'un souhait à exprimer : s'il existe « un Paradis des Banquiers », j'espère qu'en y arrivant tu auras retrouvé tes grands copains Francis Prévost et Robert Vermeuil et  fait rire ceux qui t'y ont précédé avec tes histoires de saucissons. .. ! »

Salut Loulou ! Nous ne t'oublierons pas.

René Cros Saget

 

 

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M
Bonjour, en tapant par hasard les nom et prénom de mon grand-père, je suis tombée sur votre article qui m'a fait grand plaisir.<br /> En effet, papi parlait constamment de la banque et m'a raconté 100 fois son premier jour où on avait exigé qu'il fasse une addition d'une bonne vingtaine de nombres en lui demandant: "vous savez<br /> compter?"<br /> - Et comment que je sais compter!<br /> La consigne était de compter de haut en bas les unités, les dizaines etc et de remonter pour vérifier!<br /> Au bout de je ne sais combien de temps, il est retourné voir le monsieur en lui disant :<br /> "En fait non, j'avais tort je ne sais pas compter!!!"<br /> Déjà à l'époque y avait un saucisson!<br /> Merci de nous montrer que nous ne sommes pas les seuls à penser à lui!<br /> <br /> Magali sa petite fille.
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